dimanche 10 février 2013

SoOo Sexy...


 
Alors là pour moi, la féminité telle que je là voyais… c’était les trucs faciles et à ma portée. Maquillage léger, coiffure à la « fous moi le camps », mais un peu recherché quand même avec une ou deux déco dans la tignasse. Une touffe de menthe aux bons endroits pour désodoriser, une lame affutée de sabre pour ôter les poils disgracieux. Et puis d’abord, j’ai horreur de passer trois plombes dans la salle de bain à me pommader la trogne de pâte grasse et super odorante. Bref, je misais tout sur la tenue excentrique et colorée !! Hé oui…. Mais non ! Et puis, faut dire que je m'en foutais un peu aussi...

J’ai eu le malheur de tomber entre les mains de trois envouteuses qui étaient bien décidées à me montrer ce qu’était réellement le « sexy »… Au départ, je faisais ma jolie fanfaronne, grande gueule…

                -Allez- y les filles, je n’ai peur de rien !! Hahahaha, j’en ai vu de pire !

J’étais effarée par le nombre, de pots, de boites, de tubes, d’épingles et autres engins de torture qu’elles étalèrent devant moi. J’eu une pensée pour mon laboratoire ou toutes mes potions étaient alignées les unes contre les autres. J’avais l’impression d’être un cobaye. Si encore, il n’y en avait eu qu’une… Mais non, trois !! Je commençais à m’en mordre les doigts, surtout, quand il fut question de m’allonger sur un table pour passer à l’épilation… hein ?! Et puis là quoi ? Rhooo, ça va… je sais ce que c’est, suis pas ignare non plus !! Mais que j’y passe… Ben je n’étais pas plus prête que ça ! Les filles m’avaient sorti le grand jeu…

-          C’est tout à base de plantes ! Tu sais les vertus de la lavande, du miel et tout ?

-          Ben vi !

-          Donc, tu n’as pas peur, c’est bon pour ta peau.

Splash ! et vas-y que je t’étale à la truelle, une pâte chaude… voir bouillante sur les pattes. Soulagée, même pas mal… ARRRRGH ! Pu(biiiip) …. de bord(Bipppp)…. De merd(biiiibiiiip). La première bande venait d’être arrachée. J’avais l’impression de la peau était partie avec ! Les trois me regardaient d’un air vainqueur ! J’te leur collerais une taloche que ça me soulagerait, « yeux de velours » s’en aperçut et décida de me talquer tel un poupon avant de récidiver. Mouais ! Comme si ça faisait moins mal !! Quand elles décidèrent d’attaquer les aisselles, j’ai cru que j’allais rendre l’âme et leur faire rendre gorge pour la douleur occasionnée. Le fameux « Faut souffrir pour être belle » apparut et je l’entourais d’une bordée de jurons bien sentis et colorés. Pétasses, je vous hais !!!

Pas le temps de m’en remettre, que je me retrouvais assise dans une chaise, avec une qui s’occupait de mes mains, une de ma tignasse et l’autre de mon visage. J’étais écartelée ! la tête en arrière par saccades pour dénouer mon nid de pie, le visage qui disparaissait sous les coups de pinceaux et de poudre, (j’en profitais pour éternuer à répétitions) et les mains dont on me triturait les ongles. Je n’en revenais pas, je voyais les boites que l’on ouvrait, les outils de torture qui s’empilaient étincelants, j’avais l’impression de faire partie d’une recette de cuisine.

-          Un peu de ça… Une touche de ça ! Un peu d’ombre, un peu de clair…

-          Une touche gel par ici, une crème par là…

-          Une boucle par là… Une épingle ici…

Elles géraient leur petite affaire à la perfection, se permettant même le luxe de faire des pauses pour papoter… Je pensais en profiter pour moi aussi me prendre un pause bien méritée. Que dalle !!

-          Ne bouge pas !!

Comment ça, ne bouge pas ! J’ai l’impression d’être un papillon épinglé ou une mouche éclatée sur une vitre. Un sale torticolis me menaçait de son emprise.

Trois heure plus tard (et croyez moi bien, que c’est vachement long).

-          Ayééééé ! on a finiiiii !!

-          Ben c’est  pas dommage !

Mes trois ensorceleuses se congratulaient mutuellement…

-          T’as vu là ?

-          Haaaan superbe !

-          Rhoooo c’est magnifique !!

-          Ben dis donc… ça la change hein ?

Je grommelais, j’étais ankylosée et me demandais bien comment j’allais pouvoir me relever. Dès que je bougeais la tête, je sentais des trucs qui bougeaient dans tous les sens. En jetant un coup d’œil sur mes mains, je vis mes ongles brillants et colorés. Grand Dieux ! qu’avaient-elles fait de moi ? elles m’apportèrent un miroir en pied qu’elles posèrent devant moi….

-          Tadaaaaaaa !


-          Ben quoi ?  T’aime pas ?

-          Heu… Si…

Pomponnée, des yeux agrandis, une bouche divine… une coiffure digne de Scarlette, faite de frisotis, de mèches ondulées et travaillées… Des mains aux petits oignons (douces et colorées)… De sorcière, j’étais passé à princesse… (pourvu que je me mette à péter des paillettes !!)

Allez, elles l’avaient bien mérité… Je leur claquais une bise chacune. Je me sentais divine !

(Bon le lendemain au réveil, forcément… je déprimais grave… Mon heure de gloire était passée, j’étais revenu petit canard…)

 

                                                                                              A mes trois ensorceleuses !!

vendredi 11 janvier 2013

Dernière petite critique du Tome 2

GRIMOIRE DES ANCIENS TOME 2

PETITE CHRONIQUE DU TOME 2 réalisée par Péléane. à retrouver sur :
http://peleane.over-blog.net/article-sort-celeri-maia-luna-tome-2-le-grimoire-des-anciens-de-frederique-pinsot-ibarburu-114215054.html

Citation :

"Mais bien sûr, t'as qu'à croire ! Et puis les lapins savent tricoter, et les hommes n'aiment qu'une femme à la fois..."

"Détail grotesque, qu'il me faut avouer... D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je le mentionne... (Ha si ! Sous la torture de ma famille), j'ai un caractère de merde... En gros, faut pas me chercher des poux dans la tête, suis pas du genre à me laisser mener par le bout du nez (qui n'est ni long, ni avec des verrues... Comme on aurait tendance à si bien en affubler les sorcières)."

Résumé de l'éditeur :

" Après «Sort Céleri», nous voilà, une fois encore embringué dans la vie folle et trépidante de Maïa Luna, qui, pour cette nouvelle aventure nous entraîne dans une poursuite endiablée contre le temps !
Maïa impliquera à nouveau dans son périple, et ce bien malgré eux, ses compagnons d'armes : son fidèle dragon, un pirate caractériel, un mage dévoué et un second envoûtant...
Entre mer, amour, trahison et vols à dos de dragons, savourez ce nouvel opuscule désopilant des aventures féeriques de Maïa et ses acolytes.
Accrochez-vous ça va décoiffer ! "

Ma chronique :

Merci beaucoup, merci mille fois à Frédérique elle-même pour m'avoir offert se livre en service de presse ! Je l'ai adoré !

Livre écrit à la fois à la première personne et à la troisième, il s'en dégage un rythme et une dynamique très présent. D'autant plus renforcés par le changement de personnages à l'honneur dans les chapitres.
Vous l'aurez compris, l'écriture est vraiment spéciale. L'auteur a un don pour jouer sur les chapitres, les personnages et les lieux. Elle nous prend par surprise par son choix de plumes qui est très original. Seul le personnage principal parle à la première personne, alors que les personnages secondaires, qu'on retrouve dans plusieurs chapitres, sont pensés à la troisième personne.
L'écriture un peu "fofolle" de Frédérique est très agréable à lire, on se prend rapidement dans son délire et du coup, on joue le jeu et on prend part à la quête à cent pour cent. Cependant, certains peuvent sûrement être étonnés de cette légèreté, mais elle donne beaucoup de charme au roman.
On peut aussi suivre l'histoire d'un point de vue extérieure quand on lit les articles de "L'écho des Sorcières", journal faisant partie du conte. Si on ne lit que ces parties, on a le résumé de l'histoire de A à Z. Il donne aussi du punch au livre, qui n'en manque pas.
Le vocabulaire employé est bien en accord avec le texte, ce qui nous plonge encore plus dedans.


Ce tome est le deuxième de la série Le Grimoire des Anciens. Je tiens à préciser que je n'ai pas lu le premier tome.
Du coup, on peut être très étonné et hésiter à commencer par celui-là. Mais il ne faut pas penser comme cela, Frédérique m'ayant averti que je n'aurais aucun mal à le lire.

L'intrigue de l'histoire démarre dès le début, on ne perd pas de temps, on est directement lancé dans le conte. C'est assez surprenant quand on n'est pas habitué à ce genre d'écriture, mais on y prend vite goût. Ça se laisse lire avec fluidité.Par contre, on est surpris par l'intrigue principale qui se passe très vite, on s'attend à plus de recherche de la part de Maïa pour trouver son précieux objet. C'est à la fois agréable - car on ne perd pas son temps à du déjà vu - et à la fois reboutant - car on aimerait qu'elle cherche plus longtemps. D'ailleurs, parlons de l'esprit complètement décalé de Maïa.
L'héroïne est une sorcière magnifique, attirante, intelligente, mais complètement déjanté. Sa façon de faire et de parler fait beaucoup rire. L'imaginer en train de se retenir de tabasser Callagan est vraiment sympa - elle pourrait même se transformer en furie si elle le voulait !
Mais son dragon est là pour la raisonner, même dans ses pensées. Elorn est vieux, mais ne manque pas de force et de puissance. En tant que grand Sage, il peut aider qui il veut, si il pense que le dit en vaille le coup.
Philibert est tout aussi fou que Maïa... Les grands esprits s'assemblent ! Malgré tout, on ressent du respect pour cet homme avide de découverte. De même pour Ryan qui est plus censé que les autres, mais a aussi son petit côté déluré. Et ne parlons pas de Jack.
L'univers du conte correspond parfaitement à ce que l'on imagine du monde de la Fantasy : des sorcières, des mages, des dragons, des bourrins, des châteaux, une mer, ... Du coup, le décors est aussi très fantasy avec ses forêts, ses maisons en bois, ...
Vous l'aurez compris, l'ambiance du livre est très amusante mais aussi un peu angoissante - seulement un temps, quand il y a la bataille que se prépare.


En conclusion, ce livre se lit rapidement, sans crochets, sans à-coups. Et on a le plaisir de la visualisation aussi, car un petit dessin se trouve au début de chaque chapitre.

Note : 17/20

Des qualificatifs ? Amusant, prenant et ensorceleur