jeudi 25 août 2011

La vie sociale de Maïa Luna


La vache !! Mais c'est que j'ai pas aligner une ligne depuis un mois moi !! Non mais quelle feignasse !
Et le premier qui l'affirme, je lui colle un mauvais sort ! Non, mais vous croyez quoi ? j'ai une vie sociale moi. Heu... enfin je crois ?!
Oui alors que je vous raconte... Ho ben si... que vous n'ayez pas poussé ma porte pour rien quand même ! J'ai eu la visite de plein de monde dans ma chaumière. C'est clair, c'est toujours tout ou rien, m'est avis que là, j'en ai pris pour dix ans !
Une colombe fatiguée est venue me visiter, histoire de se ressourcer un peu. Elle voulait voir du pays qu'elle m'a dit ; l'a pas été déçue, je vous le garantis. Même les éléments s'y sont mis. Plus pourrit comme temps, tu meurs. Un vent à faire s'envoler les poils de mon balai, une pluie à vous lessiver un pot de peinture. Enfin, bref on a manqué se perdre en mer, sur terre, en travers des chemins vagabondant comme deux gamines en plein délire existentiel... (ho ça va bien hein, la sorcière a aussi le droit de s'amuser).

Et puis une tribu familial a débarqué comme un ras de marée... M'ont tout chamboulé (si..si... ils sont dans le même style que moi, c'est dire !). DIx jours qu'ils sont restés. Remarquez, je ne vais pas me plaindre non plus, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri. Même Belzébuth a pris un pied terrible, il s'est fait dorloté comme jamais. Et Elorn, a emmené tout ce petit monde en balade quand j'avais du taf à faire (faut bien gagner sa vie, ma pôvre dame !).
Sans compter que je me suis mis au sport... Vi..Vi... moi au sport ! Pas croyable hein ! Ben si ! mais un truc de fou, et le comble, je n'ai pas le droit à la magie. Strictement interdit !!
Nan, tout dans les bras qu'ils disent ! C'est un club de corsaires du coin. Ils font ça pour le fun... Sont syphonés oui !

Déjà, le truc sur lequel on navigue... c'est... comment vous expliquez ? Un long suppositoire évidé au centre et pointu aux deux extrémités (ça fend la bise). quatorze bancs, un barreur, deux rangées de sept forçats... Alors pour le confort intérieur, vous repasserez, un vulgaire banc en bois, une barre en métal ou accrocher fébrilement les arpions, une rame... Et démerdassek !!

Hop... Hop... Hop... on se calme, on est quand même une bonne douzaine sur le truc, donc il est hors de question de ramer n'importe quand et n'importe ou ! nan.. nan...
d'abord, il faut une cadence, un ryhtme, une communion. Et là, ça devient beau, du grand art. Tous dans un même effort, dans le même élan. Et ça filoche sur l'océan. Rhaaaa.... fierté que de voir les gens vous observer, ébahis, surpris...

Ma première virée avec l'équipe de choc a duré deux heures ! c'était juste pour essayer. Mouais, c'est ça ! dans mes rêves !
- On le fera tranquille....
- Si tu le sens pas, tu le dis, tu t'arrêtes...

Ha ouais ? si je le sens pas, je jette la rame à l'eau et je me casse en nageant ? m'enfin, c'est quoi ces barrés ?
Vous voulez que je vous dises ? j'ai tenu haut la main, mes deux heures de rames... Même pas mal. Les yeux trop occupés à surveiller la rame de mon voisin pour tenir la cadence. Et puis alors, je me suis régalée, surtout aux pauses (faut bien qu'on boive un coup, et qu'on repose les rames) je m'en suis mis plein les yeux. La côte s'offrait à moi. Tous les coins insoupçonnés, les grottes marines, les criques désertes... des endroits que je n'aurais jamais survolé avec mon balai. Quatorze kilomètres !! Oui vous lisez bien, quatorze kilomètres qu'ils m'ont fait faire ! moi qui avait arrêté le sport depuis l'école de sorcellerie.

Le : On le fera tranquille, je me le suis collée derrière l'oreille, je le garde pour plus tard !! Bande d'infâmes !

Oserais-je vous parler du retour.... De l'arrivée ? Ha oui, petit détail, mais grande importance... Le bidule flottant là, faut le mettre à l'eau à chaque fois, et le sortir de l'eau bien évidement quand c'est fini. Donc, faut le soulever, le retourner et soit le mettre à l'eau, soit le mettre sur son support de pose; Ben tiens ! Non seulement on rame, mais aussi on fait de la muscu.

Au départ, tout va bien, c'est fluide (les gestes), mais au retour... c'est l'enfer. Déjà faut réussir à se déplier, à se sortir le cul (oui, ben désolée, j'ai pas d'autre mot !) qui est encastré dans le banc (je crois d'ailleurs à chaque fois que je le laisse dans le banc), passer par dessus-bord sans se gauffrer dans l'eau (genre méduse flasque), ordonner violement à ses jambes de se remettre en marche, et soulever la trainière (puisque cette chose à un nom, utilisons-le vraiment) pour la retourner une dernière fois et la mettre sur son support. Bourrique, elle pèse plus que son quintal !!

C'est flageolente, fébrile que je quitte la rive... Une feuille sèche secouée par le vent. Je découvre des parcelles de mon corps... Des ampoules font des appels de phare dans mes mains, mes orteils refusent obstinément de se poser à plat, et mon dos secoué par tant d'efforts regimbe au moindre sursaut. Du grand n'importe quoi ! J'ai le sourire crispé, et ma compassion va aux galériens. Bon sang, que j'aimerais être celle qui tape sur le tambour pour donner le rythme...

Même un vol en Elorn, ne me fait pas cet effet là !!
Mais j'adore ça !! Et puis j'adore cette équipe de corsaires qui me font rire et m'encourage à chaque fois.
Alors maintenant vous savez pourquoi j'ai eu tant de retard dans mes dernières aventures...

Il me faut d'abord les vivre pour vous les raconter !!
 
ps : une pensée affectueuse à Oxaba, un drôle de corsaire qui m'a permis de découvrir ce bonheur !

mercredi 3 août 2011

EN EXCLU !!




Et voilà le 4ème de couverture en préparation du tome 2 !!
On y retrouve l'immonde Callaghan plus pourrit que jamais, bien décidé à faire la peau à notre Maïa. 
Le mage Philibert plus déjanté que nature, qui vole au secours de notre sorcière, accompagné de Ryan (l'amant préféré) de Maïa. Rajoutez à ça son dragon de cinq mètres, le loup et vous voilà avec une histoire à pleurer de rire. 
Intrigues, amour, magie et loufoqueries... Bref un réel bonheur !!