mardi 28 juillet 2009

Dans le chaudron de Maïa Luna



Dans le chaudron de Maïa, il y a… Pfff ! C’est un vrai bordel là-dedans, une vache n’y retrouverait pas son petit, et c’est limite sac à main, tellement il y en a dans les coins ! Il serait grand temps d’en faire l’inventaire.


- Une notice de balai volant : ou le manuel de secours du balai récalcitrant au démarrage commun, ainsi que le numéro vert du service après-vente, non plutôt du psy pour balai caractériel. Hé oui ! C’est sensible ces petites bêtes là !


- 2 ou 3 poupées vaudou, bien caractéristiques, bardées d’épingles et de mouches crevées, mais qui n’ont pas l’air d’avoir grand effet.


L’une représente un grand échalas, mince comme un coucou, curieux comme une belette et au physique taillé à coups de serpes. Les dents qui trainent par terre tellement il voudrait de l’avancement dans le monde magique.


Le deuxième représente un gnome plutôt bond frisé, à l’accent prononcé du sud, qui mâche ses mots dès qu’il l’ouvre, si bien qu’on ne comprend rien à ce qu’il marmonne. Maïa (par humour) a placé des boules de naphtaline sous les bras, car le gentil gnome qu’il soit 5h du matin ou 22h emboucane tout son petit monde avec une odeur de bouc bien à lui. Pot de colle comme pas deux, laisse trainé une main vagabonde sur le moindre morceau de peau féminine qui passe à sa portée. Beeeuuurk ! C’est dégueu !


- un collier anti puce pour Belzebuth, mais le félin est tellement récalcitrant, qu’il est impossible de le mettre.


- un collier de cuir pour Belzebuth… Ha ben non ! Il y a aussi la paire de menotte assortie, sans doute un oubli d’un policier perdu dans la forêt.


- Une bouteille de bromure (toujours) pour Belzebuth, ce chat en est écœurant tellement il distribue ses faveurs aux minettes du coin. Mais sous le sceau du secret, nous savons de source sure que le bromure a déjà servi… non pas sur le matou cavaleur. Mais sur le gnome voisin qui ne demande qu’une bonne occasion pour se taper notre sorcière bien aimée.


- 3 ou 4 boites de… non ?!!! Ben si !! Capotes pour notre sorcière. Bon au moins, elle se protège ! Et c’est au chat qu’on veut donner du bromure ? Mais de qui se moque t-on dans cette maison ?


- une grenouille desséchée et son échelle qui devait faire la pluie et le beau temps… Pauvre bête ! Elle n’a pas dû supporter la poupée du gnome marseillais !


- Quelques cartes de visite triturées, chiffonnées voire usées : J.F de Pallabam - Vendeur d’accessoires de magie, J. Rackam (dit le rouge) - Pirates et Forbans Associés, Paulo.G - dessinateur de fées ensorcelées… etc… etc… Quelques rencontres sans doute ?


Un bruit à l’extérieur se fait entendre, vite, vite, on remet tout dans le fourre-tout.. Faitout.. Non Chaudron ! Et on se fait discret, discret… Chuuut ! On reviendra finir l’inventaire un autre soir.

jeudi 23 juillet 2009

Quand la sorcière ne vole plus droit !


Je m’appelle Belzebuth, noir comme du charbon, je suis un mâle félin d’un bon gabarit. Mes yeux verts scintillent dans la nuit. Caché derrière le vieux chêne, j’observe tout, rien ne m’échappe. Le moindre bruissement fait frémir mes oreilles ; ma truffe et mes moustaches sont aux aguets. Chasseur, mais pas trop, je préfère m’occuper de des femelles du coin. Je suis assez fier de moi, je commence à avoir un joli palmarès… Seul Hic Maïa Luna ma maîtresse trouve déplaisant apparemment de m’entendre feuler à tout bout de champ et me menace de brolure ? Brodure ? Ha oui Bromure. Mais je ne sais pas à ça sert…



Pour le moment j’observe ma maîtresse qui s’active autour d’un feu de camp. On dirait qu’il va y avoir du remue ménage dans le coin. Eclats de voix… je me tapis davantage sous les fougères. La famille Turlututu vient d’arriver au grand complet (enfants compris). J’ai intérêt à planquer ma queue et mes moustaches. Tiens les Laminack arrivent aussi en troupeau. Cette fois c’est sur, je ne montrerais pas le bout de mon museau.



Par contre qu’est-ce qu’ils peuvent faire comme bruit, ça parle fort, ça se tape dans l’épaule, ça boit à tour de pattes.



Une odeur de viande rôtie se fait sentir… c’est plus fort que moi, l’odeur m’attire, c’est en rampant que je m’approche, version furtif. Sur le feu de camp, des bouts de viande accrochés à des baguettes se font rôtir la pilule. Peut être que d’un coup de patte bien placée, je peux en attraper une et aller la manger dans un coin.



- Zébuth… Zébuth.. Gros minou minou



Rhââââ… un de ces maudits gamins vient me repérer, faut que je prennes la tangente vite. Je me replis sur les premières branches du chêne.Bling..Bling font les verres qu’ils entrechoquent, déjà quelques cadavres de bouteilles vides s’amoncèlent sous un taillis.


Maïa et Monsieur Turlututu chant d’une voix nasillarde un air ou l’on parle de lui peler le jonc et de le pendre par les tripes. A qui envisagent-ils de faire subir ce sort.. Certainement un pirate de passage. Les gamins commencent une chasse à l’araignée, ce sera à celui qui trouve la plus grosse… Bah pour un sortilège sans doute.



- le balai.. Le balai… Le balai !!!



Ça y est la comédie commence, je vais encore avoir droit à la danse du balai. Bingo ! Maïa part d’un pas chaloupé vers la remise pour en extraire d’un geste vainqueur son balai… qui lui sentant ce qui va se passer traîne des joncs en tirant la gueule. Et c’est parti !!!


Hormis les enfants, chaque grands 2 pattes s’exercent à grimper sur le balai pour le faire décoller. Y en a même un qui de rire s’écroule avant d’avoir fait le moindre essai.


Ma maîtresse prend un verre qu’elle boit jusqu’à la lie, jette le verre par-dessus son épaule et écarte tout le monde d’un geste plein de…



- gnourfff, n’allez les gnars.. Vais vous montrer gmoi hips, comment qu’on fait pour s’envoler.



Elle grimpe sur le balai, lui tient le manche fermement, oscille un coup à droite, un coup à gauche, tape du pied et :



- Vole maudit bourrin !



Le balai s’élève doucement à un jet de chat du sol et se stabilise, Maïa victorieuse lève les bras… et se retrouve la tête en bas, juste tenue par les jambes. Tout le monde à la tête en l’air, même le petit dernier qui tient une araignée par les pattes à la bouche grande ouverte prête à la gober. Maïa fait un rétablissement qui me laisse jaloux d’une telle souplesse.



- Allez Bon à rien, montrons leur de quoi on est capable…



Elle assène au balai un coup de talon qui se cabre sans aucune façon et s’envole dans les airs.



- Arrrgh



BLONG…CRAC..PFFFFTUT



Cris, bruit de branches cassées, voilà le balai qui réapparait et file direct à la remise…seul !


La grande sorcière m’apparait avoir été désarçonnée par son fier destrier ! En levant le museau, je vois une proie de choix qui gigote en haut du chêne, je bondis et va jouer un moment avec ma victime. Un coup de pattes par-ci, un coup par là. Hihihihi !! Je m’amuse c’est sûr!



- BELZEBUTH ! CON DE CHAT ! ARRÊTE TOI LA ! ET FAIS MOI DESCENDRE DE SUITE !!



- Mwrrrawouuuuuh ! Un câlin ma maîtresse ?



Je grimpe un peu plus sur les branches et d’un coup de dents sectionne la ficelle qui la pend tel un jambon au chêne. Attention dessous, va y avoir du bois cassé.



PLAAAAFFF… AIEuh !



Maïa se relève en titubant et en me menaçant d’un poing rageur.


Quelques verres plus tard et bouteilles vidées, tout ce petit monde est parti se coucher, je m’approche du feu, attiré par l’odeur de viande rôtie, en travers de mon chemin ; ronflements tonitruants. Maïa !


Délicatement avec mes crocs j’attrape son tee shirt et la traîne jusqu’à sa litière ou d’un bond souple je l’envoie sur ses draps.


Bon c’est pas tout ça ! Mais j’ai une minette qui m’attend moah !

mercredi 15 juillet 2009

Quand speed dating... rime avec piscine (ou presque)



Hormis nos Samain, les anniversaires des unes et des autres; ou nous arrivons à nous retrouver, nous avons une fois par an un colloque qui se passe dans les environs… Bretagne, Pays Basque, Charente-Maritime… Toutes nos sorcières, nos fées, et sorciers se rencontrent à ce moment là. Bien sur, ceux qui reçoivent, organisent des petits moments de détente.


C’est vrai que parler chaudrons, magie, plantes en sirotant de l’hydromel, absinthe et grande chartreuse va un moment.. Mais c’est d’un lassant !!Et cette année La Grand «Duchesse» notre pseudo mentor nous a concocté un petit programme aux oignons… Enfin on croyait !!


Nous voilà une bonne trentaine, de tous bords, de tous âges, de tous horizons. Et que l’on piapiate allègrement sur le dernier sort à la mode, Le dernier balai solaire… Moi je fais un tabac avec ma boule bleue (acquise à bon prix durant les soldes). Bref, la journée se passe tranquillement, quand notre hôtesse de choc, nous dévoile sa surprise.


- Mes Chers Amis, nous voici tous réunis… Encore une fois, mais je m’aperçois… Que personne ne se connait vraiment, que l’on ne prend jamais le temps… De se lier, pour de vrai…


Grrr, m’énerve moi cette façon de parler en vers. Je jette un coup d’œil à Nanette qui me sourit un coin en faisant mine de se couper la gorge d’un doigt, je pouffe… Et me prend un méchant coup de coude dans les côtes par ma voisine bedonnante et grommelante.


- Alors pour y remédier… Je vais vous proposer… si vous le voulez… De se retrouver dans une heure à la piscine, pour faire un speed-dating.


Un ange passe…. Puis deux… Chuchotements, criaillements, effarements dans les rangs (héhéhé… moi aussi je sais faire… des rimes !) Résignation ! Tout ce petit monde s’en va rejoindre sa chambre pour se mettre en tenue. Heu quelle tenue d’abord ?!! Elle a dit piscine, mais ? Dans la piscine ? Sur les bords de la piscine ? Non mais quelle idée à la con !! Je me disais aussi ...j'avais un doute quand on a reçu l’invitation : Tenue de Bain obligatoire !!!


Allez une tite douche, épilation obligatoire de partout ou ça va bien, perception du maillot de bain, chignon vite fait style : suis une fille nature, un coup d’eye liner, un mascara water plouf (suis prévoyante), un paréo pour envelopper le tout et me voilà partie pour le dating/piscine.


- Youhouu… Approchez ! Mais approchez, venez : nous enjoint notre grande évaporée.


Timidement sans se regarder les uns, les autres. Ou pour dire vrai, en se regardant par en dessous, nous voici tous au bord de la piscine. Joli spectacle… Je retrouve ma voisine grommelant, maquillée au ripolin, enveloppée dans un maillot à fleurs jaune et rouge sur fond vert anis. Celle là, je vais la repérer de loin, suis sûr de pas me perdre ! Plus loin, un grand sorcier qui me faisait du rentre dedans en costume Armani, vêtu en slip de bain noir moule.. Tout, et poils apparents.. Heu non !! fourrure apparente ! Et ? Ho Non, j’y crois pas ! Le peigne coincé dans l’élastique… Un autre petit devient tout rouge à force de rentrer sa bedaine, il se relâche le temps d’une respiration et c’est l’élastique du caleçon à fleurs qui pète.


- Allez… Faîtes pas vos timides, prenez tous un numéro… Les femmes un bleu, les hommes un rouge, au coup de sifflet tout le monde à l’eau, et vous vous montrez vos numéros pour vous reconnaitre… Et…


Et, le reste se perd dans les méandres de mon esprit. Nous voilà bien, non mais je vous jure, quelle idée à la con !! Quoique, je me marre déjà sous cape, ça va être assez marrant je pense.


TRRRRRIIIIIPPPPPP


Ploufff… Plafff. Chaque homme présent y va de son saut, son plongeon, ou mieux sa bombe. ça sent les hormones mâles à plein nez, ils ont sorti le grand jeu. Mame Ripolin dégouline de couleurs, l’orteil à peine dans l’eau mais douchée par la bombe d’un gnome sorcier.


Nanette y va doucement, elle a toujours dit, que dans une autre vie elle devait être chat… Parce que l’eau… Ben elle aime pas !


- Et s’ils me veulent, z’aurons qu’à venir à moi. J’bougerais pas de là !


J’entre dans l’eau tiède sereine, je tiens à ma main, mon précieux sésame, le 7.


- NUMEROS EN VUS !


Tout le monde lève son carton, bousculade dans la piscine pour retrouver son sien. Isciar, ma belle collègue catalane, se retrouve sous l’eau et ressort les yeux pochés.. Par le rimmel qui coule. Pour ma part, quand je refais surface, mon chignon s’est affaissé devant mes yeux, et j’avale en même temps que la tasse la moitié de ma tignasse. Je suis crachotante, toussotant, dégoulinante. Non, mais quelle idée à la con ! Alors là chapeau, bien vu le plan drague !


Une main me rattrape par le coude et m’approche du bord.


- Je suis votre numéro.. Le 7


J’ose même pas regarder, me sens l’effet d’un épouvantail… Un grand brun, un Loup tatoué sur le torse, un regard noisette qui me fixe avec des étincelles qui pétillent dans le fond….

samedi 11 juillet 2009

Le grand ménage



De retour à ma chaumière me voici partie pour le grand ménage de printemps… ou plutôt d’été…


Je ne sais pas ce que m’a fait ce sorcier, mais me voilà pousser des ailes et me mettre à fredonner. Et que je te passe un coup de plumeau par-ci, un autre par là, j’expulse dehors les araignées et leurs habitats qui peuplent ma maison depuis une bonne décennie. Au fond d‘une étagère, sous un tas de paquets de Pti Belin, j’exhume une boite en fer rongée par les 90 % d’humidité ambiants.


Je l’avais oubliée celle-là.. Ma main hésite longuement avant de l’ouvrir. Aarrgh tout ce passé qui va revenir dans mes pensées… Quelques photos poussiéreuses, des lettres à demies effacées. Les souvenirs de mes amants (perdus ?)… Je fais foin des mots écrits, et vite les oublient… Mais leurs gestes, leurs paroles… la façon qu’ils ont eus de m’aimer. Que de frissons avons-nous partagés ?!! Les photos sont jaunies, ternes et ne reflètent plus grand-chose qu’un sourire ou deux.


Les aventures à la sauvette entre deux portes, les romances avortées lors d’une nuit d’été. Les « Pour Toujours Mon Amour », «Tu es la seule… l‘unique » … Pff ça vaut même pas la caisse de mon chat.

Nan, ce qu’il me reste d’eux me fait encore rougir. Des baisers langoureux, des caresses prolongées, douces et tendres tortures… Délicates morsures, tendres blessures, nuits passionnées aussi chaudes qu’un été.

Tiens, je découvre au fond de ma boite, un papier plié, une liste. Une liste ?! Je fronce les sourcils, je n’ai quand même pas osé faire ça ?! Ben si… Tout y est… Ou presque ! Le reste je l’ai encore en mémoire. Rhâââaaa ! Ça va bien hein ? C’est pas la liste dont vous pensez avec :

Paul : 8/10 Bon coup, mais ronfle et s’endort sitôt fait.

Alain : 5.5/10 Sent des pieds, pète en dormant et n’a aucune initiative…

Eric : 3.5/10 Prend ses rêves pour des réalités mais doit encore réviser.

NAN ! C’est plus raffiné, quelques détails chatouillants, croustillants, juste quelques mots qui me rappellent à leur bon souvenir.

La Flibuste : Corps somptueux, cul ferme, mains aventurières.

Ryan : Dieu vivant, Exquise promesse, mains divines.

Olivan : Grand savoir, voix profonde, parfum envoutant…

Etc…

Clac, fait la boite en se refermant. J’y ai ajouté une pierre dedans, un simple galet. Oh pas pour faire joli, ou me rappeler…

Nan ! Juste pour donner du poids. Et du pas de la porte, dans un mouvement d’épaule, j’accompagne ma boite qui s’envole vers l’étang et s’y abime dans un « glou- glou » dérisoire…

Il serait quand même temps que j’arrête de jeter mon passé dans cet étang, il va finir par y avoir un de ces merdiers là dedans.

vendredi 3 juillet 2009

Jour de Soldes

Jour de soldes !!!

Y pas à tortiller du cul pendant 36 h, faut que j’y ailles !!!

Besoin d’une boule de cristal en urgence - vu que Nanette dans son euphorique colère me l’a mise en miettes ; il me faut à nouveau investir… Je la prendrais bien numérique ce coup ci. Mais vu les orages fréquents que l’on a en ce moment, c’est le sale plan pour faire les arts divinatoires devant un écran noir !

Me voici dans la foule…suante… transpirante (non pas moi ! La foule !) à vouloir me frayer un chemin parmi les rombières en mal d’ésotérisme, puant le Guerlain à plein nez, poudrées jusqu’aux yeux et boudinées dans un tailleur pseudo Coco ! Grrrr.. Je hais les femmes ! Et vas-y que je choisisses un pendule en Swarovski, un jeu de tarot siglé Vuitton. Arghhh Non, je vais pas pouvoir supporter ça deux heures !

Un claquement de doigts, le tour est joué. Me voici dans une vieille boutique poussiéreuse, aux étagères croulantes de bocaux, toiles d’araignées et ombres sombres qui tressautent aux moindres courants d’air. J’imagine déjà la tête de la sorcière qui tient boutique ; laide, verrues et poireaux à l’appui, hardes noires et crasseuses qui l’enveloppent. Je me faufile entre les étagères et trouve bonheur du bonheur, ma boule magique enveloppée d’une aura bleue. Ravie, j’approche ma main pour m’en saisir…

- Teu teu teu, On ne touche pas ! Me fais une voix de baryton.

Bon sang, la vieille prend des hormones ma parole ! Une silhouette sort de l’ombre, habillée de noir. Pantalon moulant à la perfection cuisses et bassin, chemise entrouverte sur un torse.. Hummm.. Apétiss.. Hum athlétique. Je m’oblige à relever le regard pour tomber sur une fossette au menton, une bouche gourmande, un regard de braise. Ma température grimpe d’un coup, mes hormones s’affolent.. Wouah!! Caliente !!!

- Cette boule, n’est pas à vendre jeune fille ! Elle se mérite !

D’un pas félin il s’approche de moi, me prend par la taille pour me coller à lui. Ma main pour parer le déséquilibre se pose sur son torse.. Et aurait la sale tendance à vouloir s’égarer sous la chemise.

- Que pensez vous faire pour la mériter ?

Deux heures plus tard, je ressors de la boutique avec dans un carton précieusement emballée ma boule, et en prime ; un jeu de tarot, 3 pendules et une collection complète d’huiles essentielles. La vitrine me renvoie mon image, le chignon défait, les yeux brillants, la bouche humide et un léger vent qui se faufile me fait penser que j’y ai perdue mon string. D'une main légère je rajuste le tout...

Moui ! Suis pas trop mauvaise en affaire !