jeudi 13 janvier 2011

L'enfer de l'armoire...

L'enfer vous connaissez ? Vous savez le truc brûlant, avec des flammes partout, des tentations dans tous les sens, la damnation... Beurk.. Beurk... Tout ces trucs dont on nous gave petit.. C'est pas bien, si t'es pas sage, tu iras en visite dans l'enfer... Vous situez le truc là ?!

Alors voilà, j'ai un super rencard... Genre on ne l'a qu'une fois (enfin non, là ça doit faire trois ou quatre fois). Oui, le style grand brun, de quoi vous filer un tortis-coli vite fait en trois secondes vingt. Qui vous donne des frissons dans tous les sens, qui vous jette un regard de velours à la limite de vous faire ronronner...

Et le monsieur, je compte bien l'épater. S'il ne connait pas la sort-céleri... Je vais lui en remontrer du pays...Ce soir, je lui joue le grand jeu... A moi les dentelles, les froufrous, le long moulant, le près du corps qui vous épouse comme une seconde peau. Le truc à lui couper le souffle mais puissance dix. J'ai quelques avantages autant les mettre en avant ! Aussi sec dans ma petite tête de piaf, se mettent à défiler les tenues les plus invraisemblables qui feraient hurler à la mort une meute de loup...
Panoplie de voiles telles une Shérazade avec une épaule fleurant bon la vanille, me voici lascive sur des coussins de velours à laisser flotter une main nonchalante dans un bassin remplis de pétales de roses et de nénuphars... Mais au moment de me lever pour entamer une danse du ventre ; je ne trouve rien de mieux que de m'empêtrer dans ces fichus voiles de merde, de glisser et me vautrer allègrement dans le fameux bassin aux nénuphars qui bien sûr m'ornent la tignasse d'une belle parure dégoulinante (comme le mascara non waterploufeuh). Bon cette tenue là, je l'oublie !!
je retourne devant mon armoire...Qui s'ouvre dans un grincement effroyable, faudra que je pense à lui mettre une goutiche d'huile à celle là ! L'enfer se déchaîne sous mes yeux, fatras de tenues en tous sens, débordements de rubans, de dentelles...
Le cintre que j'arrive a extirper de là-dedans est une robe de velours noir, bordé de dentelles, si moulante que c'est au chausse-pied qu'il faut que je l'enfile. Je n'en finis plus de me tortiller dans tous les sens pour gagner cinq centimètres par heure. La dernière fois que je l'ai portée... ou plutôt quittée. Le pirate du jour (Notre si cher Jack) s'est retrouvé catapulté à l'autre bout de la plage parce que ma belle robe un poil trop moulante l'a roulé-boulé telle un tendeur ; le pauvre un rien déconfit, la mèche en berne, s'est retrouvé le nez dans le sable, le pantalon sur les talons.

Je jette par-dessus mon épaule la vilaine robe pour me tourner vers une longue veste de pirate aux galons noirs, et boutons étincelants. S'ensuit une merveilleuse chemise blanche corsetée, agrémenter d'un jabot de dentelle et petits crochets pour la fermer. En fouinant au fond de l'armoire, je dégotte ma paire de cuissarde reluisante, bien évidement à lacets de la cheville jusqu'aux cuisses. Je suis pourtant contente de ma tenue... Hummm en y réfléchissant bien... Entre les rubans, les boutons, les crochets, la dentelle, et enfin... les lacets... On va y passer à la nuit, à déballer le cadeau !! l'angoisse que mon bel éphèbe en ait marre et me plante là... Toute en émoi, à moitié déballée...

Zou... ça refait un vol par-dessus mon épaule. Je commence à être en nage, vide sur un coup de rage les ¾ de l'armoire... Soudain, elle est là, devant moi. La merveille, des merveille, THE ROBE OFF THE RENDEZ VOUS GALANT NUMBER UNO !
La robe vaporeuse et près du corps à la voile, celle qui suggère mais ne dévoile pas tout à la fois. Celle aussi douce que de la soie (je vérifie quand même sur l'étiquette, histoire de... m'étonnerais que j'ai les moyens de m'en offrir une). C'est celle-ci qui m'habillera ce soir.
Rien qu'en l'enfilant déjà je frissonne... J'imagine déjà les mains de mon éphèbe sur ma robe (et donc moi par contact). Après avoir entortillé ma tignasse en doux chignon et glisser deux gouttes de senteur (reviens-y, sens comme ça sent bon) derrière mes oreilles. Je clipse l'avantage premier de cette robe... Une unique bretelle fermée par une libellule d'ambre.

Et le premier qui me dit... « Et si ça pète en plein restaurant »...

3 commentaires:

Rackham Le Rouge a dit…

Oui je me souviens, tu avais le slip tendu et la robe légère...J'ai valsé jusqu'aux dunes, un peu serrée celle-là ! ^^

Je t'imagine dans ton armoire, au milieu des tissus rouges et noirs et multicolores...Tes fesses dépassent et je te donne un coup de main à ranger ; Ben oui, quel désordre :)))

Besos Maia ♥ ^^

Maia Luna a dit…

La prochaine fois que tu m'assènes une telle claque sur le postérieur pour me faire rentrer plus vite dans l'armoire... je t'y enferme à double tour !!
Muxu Pirate.

ysa a dit…

La veste de pirate aux galons noirs, la chemise blanche, la paire de cuissarde, je trouve ça super sexy....