lundi 5 octobre 2009

Pendant ce temps là... Un peu plus loin...



Alors que Maïa combattait un mage, parlait avec un loup, et faisait un promenade de santé dans la forêt. Que devienait le reste de sa tribu ?

Jack, Ryan et Bérénice ont regagnés leur pénates, confortablement installés dans leur petit intérieur douillet, sûr que Maïa s’en sortira haut la main, et bravera tous les dangers rencontrés sur sa route. Ils s’en sortent plutôt pas mal ces trois là. Trop contents de ne pas avoir à trop se salir les mains… Très sûrs d’eux surtout. Avaient-ils seulement idée dans quel pétrin notre jolie sorcière s’était fourrée (ou plutôt l’avaient ils envoyés) ? Ils avaient quand même été obligés de ligoter fermement le balai qui volait en rond autour de l'île Luna dans l'espoir d'arriver à rejoindre sa maîtresse.

Du côté de l’île Etoile, ça hurlait fort dans les geôles du manoir de Callaghan. Le grand mage n’en revenait toujours pas de s’être fait prendre comme un bleu, d’à peine une pichenette Maïa l’avait réduit à l’état d’esclave ! Les sous fifres du mage en profitaient ardemment pour lui faire subir milles et une vexations…

- A moi le Grand MAGE, le meilleur de tous, le plus intelligent, le plus compréhensible, le plus.. Plus de tous !! Cette petite garce me le paiera, je n’ai pas dit mon dernier mot, et les pièges tendus sur l’île devrait lui calmer les ardeurs. On va se retrouver ! Je te tuerais pour de bon, cette fois, je….

Le reste se perdit dans un gargouillement rempli de haine et de bave, le pauvre petit mage avait usé ses dix centimètres de talonnettes à force de tournoyer dans sa cellule.


Plus loin encore, dans la contrée de Maïa, la famille Turlututu se désespérait du retour de leur sorcière bien-aimée. Obligés de s’installer à demeure à cause de Belzébuth, ils en étaient réduit à vivre à quatre et demie dans une chaumière de 30 mètres carrés. Les gamins s’en donnaient à cœur joie pour terroriser la forêt entière. Stélaphie cueillait tant bien que mal (enceinte de six mois, d’une future sorcière qui sautait déjà dans tous les sens) les plantes médicinales avec l’arrivée du froid, et Philibert essayait en vain d’apprivoiser Belzébuth qui leur en faisait voir de toutes les couleurs.

Ce maudit chat avait décidé de leur faire passer les plus mauvaises nuits de leur vie, miaulant à qui mieux mieux, pour rameuter les chats du coin, il se collait des tannées avec les plus gros matous pour réussir à attraper la minette du moment. Malheur des malheur, Les turlututu avaient emmené dans leur déménagement, leurs deux minettes Clochette et Titoune, qui a défaut d’y laisser leur vie, y laissèrent quelques touffes de poils. Elles restèrent deux jours sur le flanc a essayer de se battre pour reprendre leur souffle.

Hormis pour venir avaler d’une bouchée son gigot, ou beurk ses croquettes, Belzébuth ne venait plus dans la maison. Il avait entendu un soir parler de la quête de sa maîtresse, s’en était retrouvé penaud d’avoir été oublié ici. Il aiguisait ses griffes le long d’un chêne, sa vengeance serait terrible. Il sentait que l'histoire n'était guère catholique...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Pfff ! Cette Bérénice franchement elle exagère ! Et la solidarité féminine alors, qu'en fait-elle ? ;-)

Rackham Le Rouge a dit…

J'y comprends plus rien, Maia !
Et que pourquoi qu'on a disparu ?

M'en fous, je vais partir dans la forêt avec Bérénice, on ramassera des champignons et on jouera au rami...^^

Besos la sorcière !
Jack

Maia Luna a dit…

Bérénice... tu n'allais pas m'attendre sur le ponton durant 5 jours et 9 nuits...
Jack, z'étes pas partis bien loin.. c'est déjà gentil, vous croyez en moi...

Charles Magnet a dit…

TURLUTUTU.... un nom facile à porter... de nos jours

Maia Luna a dit…

Charles : Oui Turlututu nous donne surtout de bonnes occasions de rire !